Un joli poème que m'envoie mon amie Francine Carrillo, pasteure protestante à Genève, écrivain...
Noël 2008
Elle ne dira jamais qu'une chose,
la parole blottie dans ce regard de tout-petit
Il faudrait pour l'entendre
s'asseoir à même la terre battue
élire en soi le silence
préférer la paille aux paillettes
aller toujours vers le simple
La fête est là dans ce visage
qui nous délivre de nos masques
et nous ouvre à l'évidence
que la vie est signée d'une promesse
ce qui est à-venir est plus grand que ce qui a été
ce qui doit nous occuper n'est pas ce qui a cessé d'être
mais ce qui demande à naître
Vivre serait ainsi donné de s'attendre chaque jour
à un Autre en soi
22.12.08
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