C’est l’Avent qui s’avance,
et qui, joyeusement, nous entraîne vers les terres fécondes de l’attente.
Voici que, pas à pas, il nous
faut réapprendre la patience des lentes germinations. L’Éternel a son
rythme : à quoi bon le brusquer ?
Vivons ce cœur à cœur de l’Avent en marchant
doucement vers la très humble lueur d’un
Dieu qui se fait homme.
Divine humilité d’un Dieu à
ras de terre qui vient confier sa toute-puissance aux mains d’un nouveau-né.
Noël qui approche, c’est Dieu
à hauteur d’homme.
C’est l’homme relevé, toutes
ses pesanteurs libérées par la grâce…
L’Avent, c’est comme un main
d’homme qui, tendrement, caresse le ventre de la promesse.
L’Avent, c’est la paume de
Dieu sur le fruit de nos âmes qui, patiemment, attend nos secrets mûrissements.
L’Avent, c’est une femme
étonnée qui, soudain, devient mère en prenant dans ses bras l’enfant qui vient
la mettre au monde.
Noël qui approche, c’est la
naissance de l’homme autant que celle de Dieu !
Mince trouée de lumière dans
l’obscurité drue de nos vie, aube nouvelle sur tant de nos blessures…
C’est l’Avent qui s’avance et
trace son improbable voie au cœur de nos ténèbres.
Noël qui vient, Noël en nous,
Noël autour de nous, Noël malgré tout.
Noël qui naît… si nous le
laissons naître.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire